Samedi 25 et dimanche 26 septembre 2010

Semaine Verte

Dans le cadre de la semaine verte, organisée par l'association "Campus Vert " des élèves ingégnieur de l'Ecole des Mines d'Alès,  au programme de la semaine,  le samedi 25 et le dimanche 26  était consacrés aux déplacements à vélo.  Pour la rentrée scolaire 2010 / 2011 dans le cadre de la politique des déplacements doux de la Ville d' Alès,  un itinéraire cyclable entre les trois sites de l'école à été réalisé. Pour sensibiliser les élèves et le personnel à empunter le vélo pour leur déplacement. l' association "Partageons la Route en Cévennes" s'était associée à ce week end avec deux thèmes, entretien du matériels le samedi et randonnée à vélo le dimanche.

 

   Le parc des vélos des élèves sur leur résidence est déja conséquant,  d'ou un potentiel. Si les déplacements à vélo augmentaient significativement, cela  permettraient d'améliorer sensiblement  le stationnement au sein de l'école.  pour cela il faudra une réelle mis en route du Plan Déplacement Entreprise.
   
 Samedi 25 septembre dès 14h00 devant le batiment O les résidents de la maison des élèves ont pu améner leur vélo pour résoudre les petits  ennuis mécaniques.  
   
   Campus vert et Partageons la Route en Cévennes se partagèrent les taches pour mener à bien les petites réparations  et les vérifications des vélos au niveau des organes de sécurité.
   
 Les interventionns ont porté surtout sur des réglages de passage de vitesses, changement de cables de dérailleurs, dévoilage de roues, mis en état du système de freinage pour quelques uns.  
   
  Dimanche 25 septembre randonnée à vélo
   
 

 Cette blalade consistait en première  partie d' emprunter les aménagements cyclables réalisés récemment sur Clavières,  ainsi que la voie verte pratiquement dans sa globalité  de la partie nord. cet ouvrage  permet d'apprécier la tranquilté de la traverser de la ville et de  la découvrir autrement.....

 

 

   
 ......permettant  de faire une visite guidée des sites que nous aperçevons sur le trajet. jusqu'au pôle mécanique.  
   
    Au pôle mécanique nous  découvons les origines du coeur historique industriel du bassin Alèsien et ses alentours avec ses derniers vestiges. L'historique industriel minier est aussi à l'origine de la création de l'Ecole des Mines qui à su subsister au démentellement de l'extration minier du Bassin Alésien.
   
 Les premiers témoignages écrits font état d'une rente annuelle versée en 1230 par les exploitants de gisements de "terre noire" à l'abbé de Cendras, près d'Alès. Par la suite et jusqu'à la Révolution, les propriétaires du sol ont continué à extraire le charbon par des galeries ou des petits puits. L'Etat fait alors des mines sa propriété et, en 1810, elles deviennent des concessions perpétuelles.Le bassin houiller est devenu l'un des principaux centres industriels de France et sa population est passée de 8 000 habitants en 1845 à 24 000 en 1896. Une activité à laquelle il faut ajouter la production de minerais à Vialas et à Villefort en particulier. De ces gîtes métallifères exploités depuis le XIIe siècle, on extrayait, par exemple à Vialas, le quart de la production française d'argent vers 1850, et l'on en aurait retiré environ 20 000 tonnes de plomb et produits divers, et 100 tonnes d'argent, entre 1850 et 1894.  
   
   Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le niveau des rendements des mines de charbon va stagner. La nationalisation intervenue en 1946 regroupe les compagnies. Les Houillères du bassin des Cévennes ainsi créées embauchent et modernisent certains puits jugés plus rentables. Un record de production est atteint en 1958 avec 3 300 000 tonnes avec un effectif de 20 000 ouvriers.
   
 Cependant, cette période euphorique n'est que de courte durée. La concurrence d'autres sources d'énergie notamment contribue à des fermetures de puits. Et l'on parle très vite de licenciements, de reconversions... et à nouveau d'exode pour les Cévenols qui s'étaient accrochés au pays.Dans le bassin d'Alès, il n'existait plus en 1980 qu'un seul puits : Ladrecht-Destival. Quand les Charbonnages renoncent à l'exploiter, les gueules noires entament une grève et occupent la mine durant treize mois. Leur action est soutenue par des mineurs d'autres continents. Ils pourront reprendre le travail en juin 1981. Mais l'exploitation a finalement cessé fin 1984. Un baroud d'honneur pour les mineurs cévenols.  
   
   Affleurement houiller exploité depuis le 13e siècle par les fermiers de l' abbaye de Cendras, travaux à ciel ouvert et par galeries. Premiers travaux importants à partir de 1773 par Pierre François de Tubeuf qui ouvre la galerie dite Mine Royale.En 1828 : vente à la Société Civile d' Exploration de Mines constituée l' année précédente à Paris (Soult, Bérard, Beyckert, Larochefoucauld, Cressac, Vassal, etc) et constitution de la société civile de Rochebelle et Trélys.
Creusement de la galerie dite Nationale (La Loubière, Alès) et des 2 puits vassal (Saint-Martin) et Soult (Alès) . En 1834 : rachat par la Cie des Fonderies et Forges d' Alais, construction de la voie ferrée industrielle de Rochebelle à Tamaris passant à côté du puits Soult.
   
 1866 : autorisation à Louis Gavet, ingénieur aux forges de Tamaris, de construire des fours à chaux et une usine à bluter la chaux. 8 juin 1875 : explosion de la chaudière de la machine à vapeur de la bluterie.1882 : création d' un groupe de 5 fours par la Société des Chaux Hydrauliques et Ciments du Soulier dont Louis Gavet est ingénieur et principal actionnaire.Barre principale de 5 fours côté à côté, adossée à la roche, au pied de la carrière de calcaire ; chaque gueule débouche dans une halle couverte en berceau plein-cintre ; le plus à droite (côté est) , plus spécialement destiné au ciment, avec cheminée conique en brique ;  
   
   Au sommet, bandeau portant l' inscription assez effacée, Sté du Soulier, ciment Portland artificiel et chaux hydraulique ; autre four isolé, sans halle, un peu à l' ouest et un tout petit à usage indéterminé
   
  La poursuite du parcours s'effectura sur le futur projet de l'association Partageons la Route en Cévennes en continuité de la voie verte. Un itinéraire balisé sera proposé  en boucle cyclo découverte familiale permettant de découvrir des differents aspect touristique et historique que peut susciter ce tracé.